Pour ce 8eme de finale de la coupe de France de volley, Montpellier recevait Paris. Je ne pouvais évidemment pas rater la venue des parisiens dans l’Hérault et ainsi voir évoluer en vrai le slovène Mitja Gasparini, l’une des stars du volley international. Cueilli à froid 2-0 les parisiens sont parvenus à revenir 2-2 pour finalement échouer au 5eme set. Retour sur cette belle soirée de volley.
Mitja Gasparini, une star en Ligue A.
S’il est vrai que de nombreux champions d’Europe français évoluent à l’étranger, la Ligue A est capable d’attirer ponctuellement des stars du volley ball international. En faisant signer Mitja Gasparini dans la capitale, Michel Rougeyron et le Paris Volley ont, une fois de plus, démontré tout leur savoir faire pour attirer des joueurs emblématiques. Pour posséder un tel joueur dans son effectif, il faut être en capacité à proposer un projet sportif attractif, ce qui est le cas avec la participation en Ligue des champions mais aussi la capacité à jouer le titre national et être capable disposer des moyens financiers pour faire venir un tel joueur de ce niveau.
Mitja Gasparini, ce n’est pas rien, c’est tout simplement le meilleur serveur du monde (meilleur serveur de Lega italienne la saison passée et meilleur serveur de l’Euro en Septembre) et un joueur capable de mettre à mal n’importe quel block défense. Sa performance lors des derniers championnats d’Europe est tout simplement extraordinaire, puisqu’il a réussi à porter la Slovénie, nation de volley relativement modeste en finale de la compétition. Avec un tel joueur, tous les rêves sont possible pour Paris, tant en championnat qu’en Ligue des champions.
Montpellier, la surprise du chef.
Avec le départ de joueurs importants comme Nicolas Le Goff ou Julien Lyneel, pour être franc, je voyais Montpellier comme l’une des formations vouées à descendre cette saison. Mais le MUC (aujourd’hui MAVUC) est une institution de notre volley national, et autour de Philip Schneider, joueur pas forcément très médiatisé, mais qui fait partie des tous meilleurs de Ligue A, les héraultais sont l’une des formations révélation de la saison. Ceux qui espéraient une descente du MAVUC pour relancer l’idée de fusion avec l’Arago en seront pour leur frais.
Le jeu et les joueurs : Paris aux deux visages.
Cueillis à froid et visiblement fatigués, les parisiens ont sur réagir en cours de rencontre pour pousser leurs hôtes dans un 5eme set qui leur a finalement échappé. Si une élimination à ce stade de la compétition est forcément une déception, elle n’est peut être pas un mal à moyen terme, avec un effectif amputé de l’excellent Nick Hoag, indisponible jusqu’au début 2016 et qui doit disputer la fatigante et épuisante Ligue des Champions de volley.
Yannick, Docteur ès Sport.