Ambiance des grands soirs samedi à Sète à l’occasion de la réception du stade poitevin volley par l’Arago.
Cette affiche constituait l’un des chocs de la soirée, puisque beaucoup d’observateurs attendaient de voir quel allait être le comportement de l’équipe du Poitou devant un Arago de Sète, véritable révélation de ce début de championnat
La rencontre a tenu toutes ses promesses, offrant au public sétois un match intense ponctué par une victoire 3 à 2 des visiteurs. Découvrez cette grosse soirée de volley.
La modification de la salle de l’Arago… bof (la suite).
J’avais déjà fait part de mon scepticisme devant la nouvelle configuration de la salle de l’Arago. Après réflexion… j’enfonce le clou.
Cette nouvelle version de la salle est une grosse erreur. Elle fait perdre, à mon avis, de la capacité à la salle et une partie de sa dimension chaudron. Au vu de l’argent dépensé, il aurait été nettement plus judicieux de construire une vraie salle de volley, moderne et fonctionnelle plutôt que de rafistoler celle-ci de façon aussi peu judicieuse.
Toutefois, quand je vois la médiocrité des installations sportives à Sète (stade Louis Michel lamentable, stade Georges Bayrou en décomposition, piscine Fonquerne trop petite) je me dis que cette salle du barrou désormais mal fichue ressemble au reste…
Le stade poitevin, un outsider pour le titre.
L’équipe de Poitiers, finaliste du championnat 2007/2008 était tombée de façon un peu surprenante, dès le premier tour des play-off , l’an passé. Elle figurait pourtant parmi les outsiders de la compétition.
La version 2009/2010 me paraît armée pour faire mieux, avec un casting basé sur des joueurs français.
Autour du contreur central de l’équipe de France Sébastien Kieffer, les poitevins ont vu arriver l’excellent JP Sol passé par les rangs montpellierains, et surtout Antonin Rouzier.
Ce joueur qui m’avait très grosse impression il y a quelques saisons lorsqu’il était venu affronter Sète avec Asnières puis en équipe de France, retrouve la championnat français après un passage dans un très gros club belge Roeselare. Il a vraiment franchi un pallier et est aujourd’hui l’attaquant n° 1 de l’équipe de France. Lorsque l’on voit la violence de son service et la fulgurance de ses attaques, l’on comprend pourquoi. Il a fait très mal à l’Arago samedi soir
Autour des joueurs que j’ai évoqué et avec le passeur Boula, leur libero brésilien et le réceptionneur attaquant américain Lotman, Poitiers devrait faire une belle saison, à voir jusqu’où cela peut les mener.
Côté Arago, au vu du match, le passeur Benjamin Toniutti a confirmé qu’il était un très grand. Il distribue vraiment bien le jeu et possède un énorme service ainsi que des nerfs d’acier (superbe ses deux aces dans le 5eme set).
Philippe Blain, le sélectionneur français, était présent à Sète samedi soir, et cela ne m’étonnerait pas que ce jeune joueur connaisse sa première sélection en équipe de France à moins de 20 en tant que joueur de l’Arago. Il suivrait ainsi les pas de Renaud Herpe et Stéphane Sapinard sélectionnés dans cette configuration il y a une quinzaine d’années.
Le reste de l’équipe sétoise a confirmé toutes ses qualités malgrès cette courte défaite. Simovski et Geiler ont prouvé qu’ils était de gros scoreurs avec un niveau de jeu vraiment régulier.
Et Fabrice Bry ?
Je mettrai seulement un petit bémol sur le rôle de Fabrice Bry dans l’équipe. Ce joueur qui m’a vraiment marqué lors de son premier passage à l’Arago ne joue pratiquement pas et entre seulement en fin de match pour faire un service dans la rotation à la place de Granier. Franchement, voir un joueur de son calibre s’échauffer tout le match pour seulement ça, cela m’attriste. Je me demande, s’il ne faudraut pas mieux pour lui qu’il aille s’éclater dans un bon club de pro B pour profiter pleinement de ses dernières années de joueur pro.
Yannick, le Docteur ès sport.