Samedi soir, le Club Alès Cévennes Volley-ball, rendait visite au Paris volley dans la salle Charpy. Ce match a priori déséquilibré a failli tourner court… en faveur d’Alès. En effet, les cévennols ont mené deux sets à rien avant de s’incliner 3 sets à 2.
Les alésiens peuvent repartir déçus, ils ont laissé échapper deux points qui pourraient s’avérer très précieux pour le maintien.
J’ai une sympathie particulière pour le club d’Alès car il est entraîné par Luc Marquet . J’ai déjà évoqué mon admiration pour le joueur. J’ai été ravi qu’il soit déjà parvenu à faire maintenir cette équipe alésienne l’an passé, ce qui n’était pas évident. Cette saison encore, le challenge du maintien ne sera pas facile à relever avec pas moins de trois équipes qui descendront en ligue B .
Le volley à Alès, c’est aujourd’hui le principal club de haut niveau de la ville qui a, pendant longtemps, eu un club de ligue 2 en football. Au vu de la quinzaine de supporters alésiens présents de la salle, il semble qu’il y ait une véritable ferveur qui se soit crée autour du volley à Alès.
Pas mal de nouveautés pour ce Paris volley version 2009/2010.
Le logo et le maillot du club d’abord. Le logo a été changé pour laisser place à une tour Eiffel stylisée, pas mal. Les parisiens évoluent désormais avec des maillots bleu marines sobres, mais du plus bel effet.
Ensuite, la politique de prix du club a été modifiée. Finis les 20 euros systématiques et très chers. Place désormais à une politique de prix adaptée en fonction des matchs (hier le prix d’entrée pour le match d’Alès était de 10 euros) et des offres vraiment intéressantes.
Ainsi avec la “carte de supporter permet”, pour 20 euros, d’assister tous les matchs en tarif réduit ou la carte cadeau permet pour 30 euros d’assister à 5 matchs de championnat (5 matchs pour le prix de 2 en somme). L’Arago de Sète, il y a pas mal d’années, avait lancé de type de carte. Pour 50 francs on pouvait assister à tous les matchs de l’Arago à tarif réduit avec un T.shirt offert. Le Paris volley reprend exactement cette excellente formule.
Enfin, j’y pensais en regardant le plafond de la salle, cela pourrait être une excellente chose de pavoiser le plafond avec les titres remportés par le club à l’instar de ce qui se pratique dans le basket. Je pense que cela personnaliserait encore plus la salle et forcerait le respect de l’adversaire.
Le jeu et les joueurs : Alès volontaire, Paris s’est fait peur.
En l’absence de Marcel Gromadowski, son pointu qui jouait une rencontre internationale avec sa sélection, le Paris volley s’est fait peur face à Alès. A côté du sujet lors des deux premiers sets, les parisiens ont redressé la barre après la mi-temps en dominant nettement les deux sets suivant, et en parvenant arracher la victoire in extremis 16-14 dans le cinquième set. L’on peut dire que ce sont les grognards du Paris volley qui sont allés chercher la victoire (Nowak, Van der Veen, Bazin) face à des alésiens accrocheurs.
Côté alésien, j’ai découvert une équipe homogène, sans poids lourd mais avec plusieurs joueurs capables de scorer (Kolacny, Fabrizio, Fardaujon [pas mal comme petit joueur français]) . Cette équipe manque, peut être, d’un peu de puissance au service et au contre. Elle compte toujours dans ses rangs l’inoxydable vétéran Wolfgang Kuck 42 ans ! qui est loin de faire de la figuration . Après avoir entrevu une victoire en trois ou quatre sets, il est décevant de repartir avec une défaite. Mais ce petit point grappillé à Paris n’est pas une mauvaise opération en soit.
Yannick, le Docteur ès sport.