Pour conclure en beauté l’année sportive 2010, j’ai assisté à la rencontre entre le Paris volley et Beauvais en ligue A de volley. Rencontre pleine de paradoxes entre des parisiens en pleine rédemption et des beauvaisiens qui n’y arrivent décidément pas.
Au final, les parisiens l’emportent 3 à 1 dans une rencontre qu’ils ont largement dominé.
Ou va Beauvais ?
Beauvais on le sait, est un club qui cherche à franchir chaque année des étapes pour essayer d’atteindre le sommet du volley français. Cette volonté de continuer à progresser s’est illustrée cette année par le recrutement d’Alexandre Gaumont-Casias. Le canadien qui s’était révélé dans notre championnat avec Rennes venait en Picardie pour renforcer la puissance de feu offerte par Pavel Bartik. Mais voilà une blessure à un bras a privé le québécois d’une grande partie du début de saison, et pendant ce temps là Beauvais a bu la tasse au point de stagner à l’avant dernière place du classement avant ce déplacement à Paris.
En raison des mauvais résultats la course à l’armement ne va pas s’arrêter là puisque un grand nom du volley français, Franz Granvorka va faire son arrivée à Beauvais début janvier pour renforcer l’équipe.
Est-ce que l’ancien international français sera l’homme providentiel des picards en cette deuxième partie de saison. Les prochains matchs nous le dirons.
Le jeu et les joueurs : Paris supérieur.
En attendant, c’est un collectif beauvaisien assez pâle qui s’est présenté sur le parquet de Charlety. A l’image d’un Pavel Bartik tristounet, les beauvaisiens n’ont pas pesé lourds face à des parisiens bien en place. Une réception très moyenne des attaque peu tranchantes ont mis Beauvais hors du coup à chaque set. le match aurait même pu se terminer sur un 3-0 assez sec si les beauvaisiens n’étaient pas revenus miraculeusement d’un 20-24 à la fin du 3eme set…
Si les beauvaisiens se renforcent, les parisiens ne seront pas en reste et un attaquant de pointe est attendu dans la capitale. Ce ne sera pas Ludovic Castard qui s’est engagé avec le club polonais de Kielce. Mais quand on connaît le flair du président Rougeyron pour dénicher de vrais talents, l’on peut s’attendre au meilleur…
Yannick, le Docteur ès sport.