Mercredi soir, le Paris volley jouait son dernier match de poule de ligue des champions contre Istanbul, un nouveau venu dans le ghota européen.
Si le résultat n’avait pas de grandes conséquences, le Paris volley ayant perdu toute chance d’accéder au tour suivant, il offrait l’occasion de voir évoluer l’américain Ryan Millar, figure emblématique du volley mondial et central de l’équipe américaine championne olympique.
L’an passé, la réception de Kazan m’a donné l’opportunité de voir sur le parquet de la salle Charpy deux joueurs de l’équipe américaine, Clayton Stanley, “le bombardier” et le passeur américain Lloy Ball. Cette saison, la venue d’Istanbul offrait le privilège de voir évoluer une autre élément phare de cette équipe américaine en la personne de Ryan Millar.
Ryan Millar, l’un des meilleurs centraux du monde.
Ryan Millar (numéro 9) durant un temps mort.
Ryan Millar, c’est un monument du volley-ball. Formé à l’université mormone de Brigham Young, il a conquis avec son équipe universitaire le premier titre de champion NCAA de volley de son histoire. Par la suite, il déroula une carrière de joueur pro dans les plus grands clubs italiens, notamment Trente, champion d’Europe en titre. Cette carrière au plus haut niveau a également été couronnée par une double consécration mondiale avec l’équipe nationale des Etats-Unis (titre olympique et ligue mondiale 2008).
L’équipe d’Istambul BB.
Ce dernier, à 32 ans, s’est laissé tenter par un dernier challenge en Turquie au sein du club d’Istambul Büyükşehir Belediyesi, champion de Turquie en titre.
Le jeu et les joueurs : Paris plus solide.
Si l’équipe stamboulioute vaut surtout pour Ryan Millar qui avait fait plier les parisiens à lui tout seul à l’aller, elle est globalement moins complète que Paris. Après un début de match équilibré, les parisiens ont fait valoir leur supériorité au fil des points pour l’emporter assez logiquement 3 à 1.
Au niveau des individualité, Mauricio Paes a fait tourner son effectif, ce qui a permis de découvrir le jeune réceptionneur attaquant d’origine bulgare Todor Skrimov, qui me paraît plein de talent et qui a fait un excellent match.
De même le central tchèque Stefan Smercka [en photo ci-dessus] s’affirme de match en match, confirmant sa classe naturelle et son potentiel qui auraient dû le propulser depuis bien longtemps comme contre numéro 1 du Paris volley.
Yannick, le Docteur ès sport.