Pour cette deuxième rencontre en 10 jours entre les deux formations à Charlety, la physionomie de la rencontre, tout comme son résultat n’a rien eu à voir avec le match de championnat.
Le Narbonne Volley a balayé 3-0, dans sa salle, des parisiens qui ne s’attendaient pas à subir une telle correction.
Le maillot du libéro.
Le libéro au volley dispose de prérogatives très différentes de ses coéquipiers, ce qui justifie une tenue différente sur le terrain. Malheureusement au lieu d’avoir un maillot radicalement différent de ses coéquipiers, le libéro porte généralement la tenue extérieur de l’équipe quand ses coéquipiers jouent à domicile et inversement. Ce genre de système est adapté lorsque les équipes disposent de tenues vraiment unies (comme le Paris Volley, violet à domicile, blanc à l’extérieur). Malheureusement, lorsque, comme Narbonne cette saison, le maillot mélange deux couleurs, il n’y a pas vraiment de différences entre la tenue domicile / extérieur ce qui crée un élément de confusion. Cette confusion, peut dans le pire des cas, provoquer des erreurs d’arbitrage sur des balles de relance notamment.
Il faudrait donc que les arbitres ou la ligue soient plus exigeants sur la couleur et l’aspect des tenues des libéros afin de favoriser leur différenciation du reste de leurs coéquipiers.
Narbonne made in Renaud Herpe.
Je dois l’avouer, le Narbonne Volley est l’une des équipes qui m’a le plus séduit cette saison, à la fois par la qualité du jeu pratiqué, mais aussi par le charisme des joueurs qui composent l’effectif. Prousalis,le passeur, a des faux erreurs de Patrick Duflos (si, si) et le même côté râleur, Guillermo Falasca dégage vraiment quelque chose sur ses mises en jeu, et le central Petreas (meilleur contreur du championnat au passage) a un physique de guerrier athénien assez fascinant.
Tous ces très bons joueurs, tout comme l’entraîneur italien, Giampaolo Medei ont évolué aux côtés de Renaud Herpe en Grèce et en Italie et il a sûrement joué un rôle clef dans leur venue en terre audoise. La qualité de ces recrutements laissent à penser qu’en plus d’avoir été un immense joueur, Renaud Herpe sera probablement un très grand manager…
Le jeu et les joueurs, Paris corrigé.
Lorsque l’on rencontre une équipe aussi solide que Narbonne, vous n’avez pas le droit de baisser le niveau, car c’est la punition garantie. Avec un Oivanen diminué par une entorse données quelques jours plus tôt à Toulouse et des partenaires pas vraiment au mieux, les points ont rapidement défilé en défaveur de Paris ce mardi soir (16-25, 22-25, 20-25). Cette défaite assez inattendue constitue une vraie déception, d’autant plus que le vainqueur de la rencontre ira affronter Toulouse pour des demi finales de Coupe de France très accessibles.
Yannick, Docteur ès sport